Aimer, c'est considérer le méchant avec les yeux de Dieu

Ce titre est étonnant, n’est-ce pas ? En effet, pourquoi aurions-nous envie d’aimer quelqu’un qui n’est pas aimable à priori ? Et puis de toutes façons, ça paraît totalement impossible ! C’est aussi comme ça que je raisonnais avant de découvrir la puissance de l’Amour de Dieu...

 

Changer de mentalité

 

Avant, quand une personne me faisait du mal, je réagissais mal, comme beaucoup de gens sur cette planète. Je critiquais cette personne en répétant ce qu’elle avait dit ou fait qui ne m’avais pas plu. Bien sûr, je jugeais le caractère de cette personne, sur la base de ce qu’elle a dit ou fait de mal selon moi. Quand j’en parlais, c’était évidemment pour obtenir l’adhésion de ceux qui m’écoutaient. Inconsciemment, je voulais qu’ils aient la même opinion que moi de la personne qui m’avait fait du mal, sans même la connaître. Par ailleurs, je nourrissais toutes sortes de mauvais sentiments (colère, haine, ressentiment, apitoiement, désir de vengeance…) qui me rongeaient la plupart du temps (même inconsciemment!) et remontaient à la surface chaque fois que je revoyais mon « bourreau / bouc émissaire ».

 

Mais un jour, j’ai décidé de pardonner aux personnes qui m’ont fait du mal car j’ai réalisé que la rancune me faisait plus de mal à moi-même qu’à eux. Après avoir pris cette décision, je me suis sentie en paix, libérée d’un grand poids. Pourtant, même si je ne ressentais plus aucune animosité, je pleurais de tristesse et de douleur chaque fois que j’étais confrontée au souvenir de l’offense. Puis, j’ai commencé à avoir de la pitié et enfin de la compassion pour ces personnes. La pitié est assez condescendante car rabaissante : elle détruit la dignité. Ce sentiment me donnait une fausse impression de pouvoir et de supériorité sur mes « ex-bourreaux », ce qui flattait mon égo mais n’effaçait pas la douleur. Je me disais : « ces pauvres types sont complètement malades, il faut les interner! ».

 

La compassion est empreinte de compréhension, d’empathie et de bienveillance. J’ai compris que ces personnes qui m’avaient faite souffrir avait en fait une âme profondément malade : prisonnières d’une mauvaise habitude, d’un mauvais caractère (souvent bêtise ou égoïsme) ou d’un mauvais schéma qu’elles sont incapables de stopper ; parfois totalement inconscientes de la gravité de leurs gestes car elles y ont été accoutumées elles-mêmes. Dans certains cas, il semble qu’elles aient pris du plaisir me à faire souffrir gratuitement. J’ai compris plus tard, qu’elles étaient en réalité « habitées » d’esprits démoniaques, agissant sous leur impulsion et ressentant donc le même plaisir qu’eux à faire du mal. Dans ces trois cas de figure, j’ai entrepris de répondre au mal par le bien, en essayant de faire ce que j’aurais voulu qu’ils fassent pour moi si les rôles avaient été inversés.

 

Ce changement a été progressif mais le point de départ a été un changement d’angle de vue : j’ai adopté celui de Dieu, qui aime chaque être humain personnellement. J’ai cessé de voir mes bourreaux comme des êtres détestables et commencé à les considérer comme des êtres humains que Dieu aime passionnément, qui ont aussi été innocents et vulnérables un jour, qui, comme tout le monde, ont vécu leurs lots de souffrances et d’épreuves, ont pris de mauvaises décisions et ont fait ce qu’ils croyaient (parfois très sincèrement même si c’était à tort) être juste pour être heureux. J’ai cessé de me considérer comme une victime et commencé à agir en personne responsable capable de prendre soin de sa vie et de son cœur.

 

Le Saint-Esprit, une aide infaillible

 

Quand on me demande comment j’ai fait cela, j’aime à répondre, un chouya amusée : « par l’opération du Saint-Esprit ! ». C’est drôle pour une personne athée mais c’est une réalité pour moi. Alors que les souvenirs du mal qu’on m’avait fait me faisaient souffrir jusqu’aux larmes, j’ai demandé de l’aide à Dieu et le Saint-Esprit a en quelque sorte mis un pansement spirituel sur mon cœur. La douleur s’est atténuée jusqu’à ce que je ne ressente plus rien de négatif à l’évocation des méfaits que j’ai subi. Ensuite, Dieu a littéralement rempli mon cœur de Son Amour, ce qui m’a aidé à me pardonner à moi-même d’avoir été une victime, a restauré mon estime de moi puis m’a donné la capacité d’aimer ceux que je considérais comme mes ennemis. Enfin, Dieu m’a promis Sa protection : j’ai mis du temps à y croire mais à partir du moment où j’y ai cru, je me suis sentie plus forte face à ceux et tout sentiment de peur vis-à-vis d’eux a disparu. C’est ainsi que j’ai surmonté l’abandon de mon père, les multiples trahisons de mes frères et sœurs, la tentative d’empoisonnement d’une tante dont j’étais très proche, les humiliations que m’ont fait subir certains de mes anciens compagnons, etc. D’autres amies ont surmonté des tragédies plus lourdes grâce à l’Amour de Dieu : viols, dont l’inceste, meurtres, violences physiques, harcèlement moral, etc. Mettez le nom que vous voudrez, l'Amour de Dieu guérit tout !

 

En toute logique, vous me demanderez : « comment fait-on pour demander tout ça à Dieu ? ». C’est très simple : il suffit de Lui parler, même si on se sent un peu bête parce qu’on a l’impression de parler tout seul ! Qu’on se dise croyant ou pas, Il est toujours avec nous et Il nous écoute :-) Plus on Lui ouvre notre cœur, plus Il a les coudées franches pour agir. C’est exactement ce que j’ai vécu. Au début, je ne Lui parlais que quand j’avais besoin de Lui, sans vraiment savoir qui Il était. Il m’a exaucée et m’a permise de pardonner. Ensuite, Il a voulu guérir mon cœur et pour ça, il fallait que je l’autorise à y entrer. Alors, Il s’est fait connaître à moi : c’était Jésus. Il m’a demandé la permission d’entrer dans mon cœur et dans ma vie pour y mettre de l’ordre*. Du jour où j’ai accepté, tout le reste du processus, de la guérison à la compassion, s’est enclenché grâce à la méditation de la Bible, l’écoute d’enseignements bibliques et la prière.

 

Jésus enseignait à ses disciples « Vous avez appris qu'il a été dit : ‘’Tu aimeras ton prochain et tu détesteras ton ennemi.’’ Mais moi je vous dis : ‘’Aimez vos ennemis, dites du bien de ceux qui disent du mal de vous, faites du bien à ceux qui vous détestent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent afin d'être les fils de votre Père céleste. En effet, il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les collecteurs d’impôts n'agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les membres des autres peuples n'agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.’’ » (Matthieu 5.43 à 48). Humainement, c’est effectivement mission impossible. Mais avec Son aide, j’ai réussi !

 

Tu voudrais vivre la même expérience de pardon ? Tu souhaites aussi connaître cet Amour qui libère ? Demande des infos en commentaires ou en me contactant via les réseaux sociaux !

 

Via le site connaitredieu.com pour ma part mais ça peut être par l’intermédiaire d’une personne aussi

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